J’ongle
Le jongleur sur les murs
Des parois du silence
Dans l’ombre blanche
D’équilibre
Collé contre le dos
De l’invisible
Dans un ciment solide
Mais si gris et si roc
Pend au-dessus du vide
Tenu du haut par les ficelles
Que tire quelque ange sourd
Quelque metteur en marche
D’un moteur égaré
Et qui flanche
Alors vient la parole
Blanche
La jonglerie des mots
A l’à-pic d’avenance
Celle qui tient debout
Le mirifique acteur
Enfoncé dans sa neige
Au pas des écureuils.
21 avril 2015-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.