En vain le sang
Les serments que je jette au feu
Alimentent la vigne vierge
Qui grimpe en cheminée
Et brûlent encensant
Les scories du passé
Une odeur de fumée
Plane sous les solives
Dans le noir de vieille demeure
Celle qui abrite l’âme
La lampe fumeuse qui chuinte
Et les papillons des pensées
Qui inlassablement se brûlent
Au feu du leurre
Sur la table vide qui parle
Et le petit coup de couteau
Du bord
Entre dans mon cœur
Fine lame
Une goutte chaude s’écrase
Rouge sur le bois sombre
Et deux bras lassés
Entourent ma tête tombée
Non merci
La soupe est froide
Dehors
Les sarments gèlent.
Marine
30 novembre 2012
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