La porte du mal***
Celle qui donne le
vertige
Ouverte sur les champs
du vide
On cherche en vain le
sens
La brèche dans la chair
Qui penche vers le
manque
Et le désir des choses
Dedans les plis du
temps
Et la conscience
nomadise
Là où d’autres avant
Connurent son avant
Et solitude acquise de
l’absent
Croyant ouvrir les bras
A un nouvel accueil
Les yeux fermés il
reçut
Un mur de saleté
Au fond de la cour
grise
Où on l’avait jeté
Dans la caisse du monde
Il vendit des histoires
De mariées en blanc
Et fit aller-retour
Sur la route du vivre.
***
Marine
9 janvier 2014
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