L’enfant de la mort
Comme éteules dorées après la moisson faite
Comme un poing de neige
au soleil
Visage enluminé sur un
papier flammé
La tour pigeonnière des
livres
La mort approchante
alentour
Dans les forêts de
Germanie
Nul ne sait
Nul ne parle
La langue gutturale
La langue des muets
Et la mort dans les
livres
Superposés au mur
Comme le sont les
tombes
Qui donne au teint pâli
La couleur de la mort
Alors la fiancée
Vendue comme une pauvre
S’enferme avec l’enfant
Et enlève sa robe.
18 juin 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.