Solitudine
Un
panier de mots de violette
Tout
frais sur la fenêtre
Pour
faire une essence
D’encre
sauvage
Ou
une rivière de sang
Dans
un bloc de temps pur
Et
tu pars lèvres closes
Ecrire
sur les murs du ciel
La
maison brûlée de l’amour
Solitaire
sur le chemin
Nourrie
de miettes hasardeuses
Tu
écris des mots sous ta langue
Devant
l’inclinaison des blés
Tendres
de ton enfance
Et
tu répands en cailloux blancs
Le
feu où naissent tes songes
Désaltérée
par les mots de la soif
Qui
crie sur l’ongle de l’âme
J’entends
alors ma voix de plume
Sur
l’archange bleu du roseau
Et
je marche visage nu
Dépliant
l’échelle de l’âme.
Marine
1
février 2013
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