Lamentation .
Je ne suis pourtant trop
âgé
(Soixante-sept ans cet
automne),
Mais jour après nuit je
m’étonne
De me trouver si
ravagé !
Ne l’aurais-je assez
ménagé
Ce corps délité qui
festonne,
Morne chair où l’esprit
cantonne,
Comme en sa barque un
naufragé ?
-N’ai souci de photomaton
De ton ego me dira-t-on,
Santé te reste, et la
cervelle !
-J’ai le coeur las, mon
cerveau lent
Plus ne s’encièle,
renouvelle,
Lui qui fut jadis
cerf-volant...
5/10/19
A .A
J’E.D.G.P.
(ma seule richesse est
celle des rimes )
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