Ressac
J’ôtai ma secondine
Des sordes de ma peau
Et je gardai le voile
Du regard égaré
Balayai en silence
La mofetta dansante
Vers la laisse d’estran
Petits cadavres
De bulots affaissés
Jupe levée
Sur le blanc sanglier
Ma hottée dans l’espace
Pour les vieux sacs
Sordidissimes
Et j’avançai
Vers l’écume blanchâtre
D’où sautaient les poissons
Taciturne
Sous mon touret de nez
Avant de m’enfoncer
Dans l’utérus salé
Où je nage toujours.
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