Georges de La tour
Elle a trouvé la bête
tapie dans son nombril
Un grain de sable et là
dans la bougie
Plus rien n’existe elle
n’a plus de souci
Tout absorbée qu’elle
est à chicaner la puce
Elle est femme elle est seule
La bougie réconfort
éclaire son grand corps
Elle se laisse aller
dans son déshabillé
Elle a la jouissance
d’un instant innocent
Pour jouer avec celle
qui a trouvé là sa maison
Ma puce lui
dit-elle tu es ma puce à moi
Et la puce engorgée du sang de cette femme
Répond avidement oui Madame
Moi j’aime votre ventre
il est doux il est chaud
Je vous fais des puçons
tout rouges sur la peau
Si vous me supprimez
qu’allez-vous faire
Vous n’allez pas avec
une bougie
Vous mettre à courir la
souris
Qui grignote votre
fromage
Gardez-moi je suis de
compagnie
Puce ordinaire et sage
Un jour je deviendrai
La puce-ordinateur
Vous serez le génie
inventeur !
(la femme à la puce)
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