Les rubans
J’ai mis le ruban blanc
A la banque des faveurs
Celles que l’on enroule
Au sommet des paquets endormis
Celles que l’on déroule
Au tapis rouge des soumis
Enturbannée je vais
Sur la route enlacée
D’une vie linéaire
Laissant dans ma traînée
Quelques vers pour la terre
La terre mère orpheline
Que les enfants ont délaissée
Je suis du côté descendant
Vertical vers le fond de la vie
Alors qu’ardemment je montai
Les lacets de l’adret
Quand au soleil puissant
J’avais encor au cœur
Quelque espoir de lueur
Puis tout a dévalé
Torrent dévastateur
Seuls les nuages me retiennent
De ne sombrer d’un coup
Dans le néant suprême.
Marine
14 novembre 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.