L’obscurcie
Les
arbres fastigiés au front de l’amertume
Dansent
sur le ciel noir quand se lève la brune
La femme
à l’arrosoir jette aux oiseaux des mots
Qui
s’envolent au loin sur le fil des bateaux
Mais
déjà je suis triste
Déjà je
ne sais plus
Au miroir obséquieux je vois
Une
triste figure qui porte son regard
Vers le
passé des murs
Vers ce
qui nous attend
Demain
et autre part
Déjà les
tourterelles me disent de partir
Et
déplument le nid de leur bec innocent
La
parole est enfuie
Le
mouvement de peur fait trembler les bougies
Et sous
l’ombrelle blanche je mets la fleur de lys
Où la
mariée danse
Les
ombelles fleuries se courbent sous la pluie
Et le
fil du couteau coupe les interdits
Marine
10 août
2018
7h30
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