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rue Renan
Tout respire tendresse, les ventres ronds des femmes
Et leurs fesses ont la
naïveté des nus indifférents
Tout est beau la maîtresse glisse pensivement
Son pinceau d’où
naissent
Des larves mitigées
Cruelles
La femme épice tout en
cannelle
La mante douce amère
rampe au coin du tableau
Femme-réglisse rentre
dans ton tableau
Tout est inachevé et
plein tant comme la vie
Serti inclus et
enlierré les sèves abreuvantes
Aux bras entrecoulés
s’enlisent les fleurs
En tourmente paisible
luxurent
Dans la maison cocon de
la femme magie
Dont la broche ocre
bleu sort au bord du tableau
Tendue dans la
mainfeuille
Les murs ont la teneur
le poids et la matière
De la malle aux
merveilles
Dehors
Les bétons
tchernobyment
Sésame ouvre-moi
l’enfer
Le Paradis !
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