Assise
au bord du monde
Assise
au bord du monde
Le
vide dans les yeux
Les
mains tendues
Elle
ne respirait plus
Dehors
séchaient les arbres
La
queue entre les pieds
Comme
des chiens mordus
Par
une erreur de trop
Ailleurs
on fêtait les étés
On
étayait les blés
Ceux
qui ne font plus rien
Que
dire encor un jour
Ici
malgré le temps on tend
La
pauvreté du seuil
Sous
l’œil du grillon vert
Qui
ne grésille plus
Dans
l’âtre inexistant
Ici
il n’y a rien
Un
petit bout du moi
Pendu
à la pendule
Assise
au fond du rien .
Marine
18
juin 2017-8h30
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