Dessous
la terre
Les
jours pauvres
Qui
élaguent mon ombre
Je
les enferme à double cri
Dans
le seul mur de ma maison
Où
je gratte le sol
A
la recherche des mots
Des
ossements du coquelicot
Sous
l’arbre éclatant de pluie
Dans
ma poche je pleure
Le
pétale éternel
Qui
refuse la mort
A
l’ombre du soleil
J’entends
frapper le sol
Où
se cherche la rime
Et
je bois la lumière
A
l’ombre des ténèbres
Ils
m’ont laissée partir
Je
n’avais rien à dire
Au-dessus
des rivières.
Marine
27
juillet 2017
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