Les pissenlits
J’étais dans mon jardin
Sur le côté tranquille
Le vent soufflait
timide
Sur les herbes énervées
Je vis un pissenlit
bouger
Il s’enfonçait en terre
Pas de taupe ombrifère
Il y a donc un cadavre
Qui s’alimente en douce
Puis tous les
dandelions
Disparurent d’un coup
C’était la nécropole
De mes arénicoles
Je nourrirai les vers
Somptueux de ma morgue
En semant à tout vent
De petits soleils
jaunes
Ebouriffés.
Elise
21 juin 2012
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