Les
mains courantes .
Je me
baignais alors
Dans
la rivière de la Cère
Au
milieu des poissons d’argent
Ruisselante
resplendissante
Au
soleil vert de la montagne
Je
chantais les airs de Méhul
En
suivant avec confiance
De
méchants frères que j’aimais
Puis
je toupinais dans l’eau morte
Vaisselant
mon pauvre bagage
Et
vite j’allais me cacher
Pour
lire pour étudier
Sur
des occasions de fortune
Tachées
des innocentes plumes
Des
histoires si musicales
A ma
langue incarserrée
Le
dimanche à la campagne
On
allait danser pieds nus
Emportant
les souliers
Et une
pièce dans la poche
De la
jupe plissée
Je
dansais à robe volante
Oubliante
jusqu’à minuit
Et
rentrais à pattes de mouche
Tête
perdue dans les refrains
Les
pieds posés sur la fenêtre
Sans
dormir .
16
juin 19
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