Le formica
Le buffet bleu que tu
portas
Dans l’escalier du brave
Isaac
A la chicote des nénettes
Et au grand cou de notre
Alice
Et l’amour qui se révéla
Dans la cuisine
bordélique
Où la vie débordait
Jamais tu n’avais vu cela
Le vin te fit pleurer les
yeux
Et les histoires de vie
ratée
Parce qu’on est trop poli
Pour être net
Oh que ça m’a manqué
Cette fougue gentille
Ces bisous et ces bras
Et les rires perdus
Dans l’escalier de cire
Je suis trop tard
Dans ma vie terminante
Je ne console même plus
Je ne sers pas
Je mourrai sans amour
Sans douceur
Sans bras autour du cou
Mais je saurai pourquoi.
Alors prends mon émouvant
collier de vertèbres
Et baise moi sur la
rainure des anges de mes lèvres.
Marine
1 mai 2014
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