Le
balancier est arrêté
Elle
marche recto verso
A
travers une feuille noire
Trouée
de petits vermisseaux
Elle
n’a plus aucun espoir
Elle
va elle vient comme une bûche
Sur la
pendule du destin
Aucune
flamme ne s’allume
Au
silex de son cœur durci
Elle
ne parle qu’à sa plume
Comme
un vieux hibou écorché
Sur la
balance d’existence
Le
moins pèse plus que le plus
Alors
elle se roule en chatte
Sur le
fauteuil du coin punie
Ses
yeux de verre ont terni
Elle
n’entend rien tout est coupé
Les
fils sont arrachés du mur
Où
tremble une morte poupée
Qui
veut rentrer dans son placard
Afin
de ne plus rien savoir.
Marine
12
octobre 2011
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