L’artère bleue
La vie comme une
artère bleue
Dont les bras morts
Tiennent la forêt
Tumulte et glace
Le caviar des portes
de fer
Même les poissons ont
froid
La table est mise pour
le héron
Dans le lacis des
nymphéas
Les chevaux de
Posavina
Les maisons de bois
démontables
La Tisza fleurit
De larves d’éphémères
Ainsi nous allons
Draguer les sédiments
De pièges à charriage
D’aval en amont
Aux allusions du
fleuve
Et puis nous revenons
.
Marine
14 novembre 2012
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