Absolitude
En congé de mon corps je navigue en autre
erre
Ombre sur un trottoir légère et disparate
Vous êtes translucide et votre
inimportance
Ne s’attache à mon bras
Vous ne me pesez pas et je ne vous sens
guère
Etrangère
Je porte mon filet plein de bavantes
bouches
Je dis oui oui et je m’enfuis
Mes petits talons claquent d’inexistence
Ma vie est de côté posée à la consigne
Dont j’ai perdu la clé
Bonjour bonjour
Je suis si imprésente si insubstante
J’ai mon petit chapeau et des sous
Pour payer mon péage
C’est moi l’inapparente l’inappétente
Vous pouvez m’aborder
Je suis inconséquente
Moi la suprême absente.
©M.LAURENT – dépôt légal
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