Windows
J’ouvre
la boîte noire
Avec ma
clef de voûte
Et
soudain sur ma table
Mille
visages sourdent
Mille
poèmes tombent
Des
bleus des noirs des rouges
Je dois
trier dans les papiers
Et je
vois les mains qui s’avancent
Et qui
disent bonjour
Un
baiser une fleur
C’est le
bonheur du jour
Je lis
dans tous les sens
Sous
toutes les coutures
Et pose
un petit mot
Les
visages sourient
Je
remets le courrier
Derrière
le panneau
Et les
poètes sortent
Laissant
un peu de vie
Sur le
seuil de ma porte
Je
referme la boîte
Il y a
trop de monde
Et
regarde dehors
Le vide
virtuel
Je suis
entre les deux
Epaisseurs
du réel.
Marine
5
décembre 2011
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