Elle quitta sa maison
Elle plia ses miroirs
Elle égorgea les arbres
Et en fit un fagot
Seules les maisons marchaient
Sous les bas abat-jours
Le vent en baluchon
Sur leur épaule
Elles allaient retrouver
Les poissons orphelins
D’une mer sans fortune
Une étoile cracha
Sur la rue du bitume
L’odeur de douce amande
De ses genoux monta
Jusqu’au trou dans le mur
Où elle avait celé
Son tout dernier sourire
Le cercueil amarré
Sur le seuil de la rive
Un pan de nuit tomba
Elle dit je suis vivante
Et puis elle expira.
Marine
29 juillet 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.