Impasse
Dans l’herbe
obscure du poème
Il parle à la
douce du buis
Car il tient
une lampe éteinte
La lucidité
du mourir
Et pendant
que d’aucuns s’agitent
A fuir le
temps qui nous bleuit
Il sent
l’horreur battre à ses tempes
Il sent le
vide sous son huis
Printemps
printemps dit la merlette
En piétant
dessus l’herbette
Elle est
noire comme une voile
Sur le front
d’une femme en deuil
Faisons
semblant d’être vivants
D’être
heureux et de florifier
Tandis que la
bête nous ronge
Au labyrinthe
des pensées.
Marine
9 mai 2013
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