Adieu
Mais
où vivra encor ma plume
Aux
rues désertes du cerveau
Je
n’irai point chercher fortune
Au
pas léger de mes chevaux
Je
reste seule dans ma chambre
A
regarder l’araigne au mur
Qui
file et tisse sans descendre
Jamais
vers mon destin obscur
Si
vous partez et que je reste
Surtout
ne laissez rien de vous
J’attendrais
toujours quelque reste
De
retour ou un rendez-vous
Si
vous restez, tenez ma main
Faites
pour moi ce dernier geste
Avant
que l’enfer ne me noie
Dans
ses solitudes agrestes
Serrez
bien fort le nœud gordien
Pour
étouffer le moindre lien
Et
empêcher toute irruption
De
parentèle digression
Je
n’ai jamais été enfant
Je
n’ai jamais été la mère
Je
veux finir en orpheline
En
passante grise anonyme
Il
est deux heures du matin
Entrez
la Mort me voici prête
Mais
laissez donc la porte ouverte
Que
mon âme s’envole au loin.
30
juillet 2010
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